Racisme et violences sexuelles

Nous partageons le chagrin, la douleur et l'indignation collective face à la violence raciste qui continue d'être infligée aux Noirs. Nous nous joignons aux appels à la justice et à la responsabilité dans les services de police. Et nous savons qu'il y a plus que nous devrions tous attendre de ce moment.

Les événements traumatisants ont tendance à être vus sous l'angle des blessures, des griefs, voire du désespoir. Après quatre décennies de travail, nous savons qu'il existe une autre façon de voir la tragédie : la possibilité de guérir - d'être résilient et de prospérer - avec le bon soutien.

Nous avons parfaitement le droit d'attendre - et d'exiger - un changement véritable et durable à partir de ce moment. Il est tout simplement incompatible avec notre mission de penser qu'il en sera toujours ainsi.

Pendant trop longtemps, le racisme personnel, interpersonnel, institutionnel et structurel non traité a fourni un terrain fertile à la violence, y compris la violence sexuelle.

La violence et l'oppression sont des problèmes étroitement liés qui ne peuvent pas être traités de manière adéquate en silos.

Fait 1 : Les personnes qui ont été marginalisées en raison de leur race, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, d'un handicap, de leur âge, de leurs croyances ou de leur pays d'origine, pour n'en nommer que quelques-uns, sont plus susceptibles d'être victimisées.

Fait 2: Cette victime est moins susceptible d'être crue ou d'avoir cet abus et cette réponse émotionnelle naturelle au traumatisme reconnus avec précision pour ce qu'ils sont.

Fait 3 : Cette victime est donc moins susceptible de connaître une réponse appropriée et utile à la violence.

Il n'y a aucun domaine de la vie quotidienne qui n'est pas affecté par les inégalités de race et d'identité dans notre culture. Les disparités en matière d'éducation, de rémunération et de conditions de travail, de bien-être économique et même de santé sont évidentes. Nous n'avons pas besoin de chercher plus loin que les taux alarmants d'infection et de mortalité par COVID-19 chez les Noirs, les Latinx et les Autochtones pour prouver le manque d'équité dans nos systèmes.

Nous continuons de nous associer à nos sympathisants, communautés et collègues qui travaillent aux côtés du KCSARC pour lutter contre et prévenir toutes les formes de violence. Nous apportons de l'humilité, de l'honnêteté et des cœurs et des esprits ouverts pour approfondir notre compréhension des nombreux obstacles qui subsistent alors que nous travaillons aux intersections pour créer un changement réel et durable aux niveaux les plus larges.