Réformer le processus d'ordonnance de protection
07.21.17
Catégorie: Plaidoyer juridique, politique
Taper: Blog, Nouvelles législatives, Nouvelles législatives WA
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Au cours de la session législative de 2017, nous avons donné la priorité à la modification de la loi sur l'ordonnance de protection contre les agressions sexuelles (SAPO) dans l'État de Washington afin de mieux soutenir et protéger les victimes d'agressions sexuelles. Avec votre aide et celle d'autres défenseurs, survivants, législateurs et organisations partageant les mêmes idées, cette réforme de bon sens axée sur les victimes a été adoptée avec succès.
Que signifie cette réforme historique pour les survivants d'agressions sexuelles ?
• Les SAPO ne sont plus limités à deux ans. Les juges peuvent décider de la durée de chaque ordonnance de protection, ce qui signifie que les victimes n'ont plus à revenir au tribunal tous les deux ans pour assurer leur sécurité.
• La charge de la preuve incombe au contrevenant plutôt qu'à la victime. Le tribunal peut désormais accueillir la requête en renouvellement de ces ordonnances de protection à moins que l'intimé (délinquant) ne prouve par une prépondérance de preuves que les circonstances ont changé pour montrer qu'il n'est pas susceptible d'entrer en contact avec la victime à l'expiration de l'ordonnance.
• Le processus de modération ou de résiliation d'un SAPO a été clarifié. Le nouveau processus stipule que l'intimé doit établir un motif suffisant pour une audience afin d'apporter un changement au SAPO. L'intimé est limité à déposer une requête auprès d'un SAPO existant au cours de chaque période de 12 mois pendant laquelle il est en vigueur.
Cette modification de la loi est en préparation depuis plusieurs années et évite aux victimes d'avoir à revivre le traumatisme de l'agression tous les deux ans devant les tribunaux pour maintenir un SAPO en place.
Merci pour votre plaidoyer continu et votre travail pour faire de ce changement une réalité, et un merci particulier à Cali Knox, qui a partagé son histoire avec le Comité judiciaire de la Chambre.